dimanche 17 mars 2013

What is love ?

Baby don't hurt me...don't hurt me...no more

Ahem désolé j'étais obligé ^^".

Bref j'ai décidé de m'attaquer au problème le plus épineux de l'Univers : l'Amour.

Bon déjà pour commencer il y a d'innombrables formes d'Amour. L'Amour maternel, filial, fraternel, l'Amour de la musique...L'Amitié véritable est elle-même une forme d'Amour.

Mais mon sujet sera principalement l'Amour qu'on connait sous ce nom, le truc guimauve qui dégouline (radio clichééééés ♪).

Plus sérieusement l'Amour est l'une des choses les plus difficiles à définir, puisque qu'on se méprend nous-mêmes fort souvent sur sa nature véritable. Si nature véritable il y a. Car il s'agit plutôt d'en comprendre la manifestation unique qu'il imprime en chacun de nous

Pour moi l'amour est la concrétisation de deux généralités concernant l'être humain. La 1ere intimement liée à sa nature animale, la 2nde intimement liée à sa nature humaine.

Ainsi le règne animal est guidé par 2 pulsions fondamentales : l'instinct de conservation, visant à la sauvegarde de l'individu et l'instinct de procréation, visant à la sauvegarde de l'espèce. C'est ce dernier qui préside à ce que nous appelons l'Amour.
En effet beaucoup d'animaux n'ont d'interaction entre sexes que dans le cadre de la procréation et de l'élevage de la progéniture. Pire, la raison d'être de tout être vivant est de survivre assez longtemps pour se reproduire, comme l'illustrent certaines espèces d'insectes à la durée de vie si courte qu'elle se résume à la procréation, ou mourant lors de l'accouplement.

N'en déplaise à certains, l'Homme n'y fais pas exception, et c'est bien cette pulsion qui le pousse à la vie de couple.
Mais comme toujours dans le monde humain, avec sa capacité à déformer tout ce qui est naturel, la manifestation en est toute autre.

Ainsi la 2e "partie" du fondement de l'Amour tient au fait que l'être humain n'est fondamentalement pas un solitaire. Il a besoin de ses congénères pour apprendre, pour évoluer, et pour conserver le peu de santé mentale qu'il lui reste. Si l'Homme à pu aller si loin dans la compréhension du monde qui l'entoure, c'est de par sa capacité à transmettre son savoir à ses semblables. Dans le règne animal ceci se limite aux techniques de survie basiques et surtout aux individus environnants. L'homme est capable de transmettre son savoir à travers les âges et les mers, ce qui lui permet à chaque génération d'atteindre un degré accru de connaissance (ce qui peut être remis en question de nos jours, nous en reparlerons peut-être).

Petite digression on dirait...ce qu'il faut en retenir c'est que l'Homme à besoin de ses semblables à plus d'un titre.

Ainsi pour moi l'Amour est le résultat de la coordination de cette pulsion fondamentale de procréation et de ce besoin de la présence de nos semblables.

Simple non ?
Eh bien non !
Car la simple pulsion de procréation se manifeste chez l'Homme de manière étrange, c'est-à-dire via la pulsion sexuelle, la difficulté étant que dans la société humaine les deux notions sont décorrelées.
Ainsi une personne qui nous attire sexuellement va rarement nous évoquer la future mère de nos enfants.
De plus, la vie quotidienne, la société, l'économie...sont autant de facteurs perturbants les composants pourtant simples de l'Amour.

Alors avec qui se mettre en couple ? Comment sait-on quand on est amoureux ?
Autant de questions dont personne n'aura jamais la réponse.
Techniquement, toute personne qui nous enrichit personnellement et qui nous attire sexuellement est convenable, mais nous savons tous qu'il y a bien plus que ça.

Quand je disais qu'on se méprend souvent sur l'Amour, je voulais dire qu'on accorde souvent trop d'importance au côté attirance physique et qu'on se déclare souvent amoureux avant de savoir si la personne est à même de nous enrichir personnellement, ce qui peut prendre très longtemps à découvrir.

Et quand bien même, les deux conditions que j'ai posées sont nécessaires mais pas suffisantes.
Les théories et formulations sont nombreuses sur le sujet, j'aime en citer quelques unes que je trouve belles au delà de leur sombre cynisme.
"love is a little death between two little lives, nothing more" sonata arctica
"L'amour c'est comme une erreur temporaire de jugement, une sorte de maladie mentale" Haruhi Suzumiya
Il y a aussi une explication scientique à base de phéromones, molécules du bonheur ou je ne sais quoi, même qu'il parait que ça ne dure que 3 ans...

Mais quelle que soit la vision ou la définition que l'on choisit, il y aura toujours autour de l'Amour cette aura de mystère et d'insondable, ce parfum d'inexplicable.
Quand on pense être amoureux on se pose à la fois trop et pas assez de questions, car finalement je pense que la seule vraie question, c'est si la relation est constructive, si elle rend notre être et notre vie meilleure. Car quoi qu'on puisse mettre derrière l'Amour, il reste la plus formidable force motrice que l'être Humain ait pu connaitre.

jeudi 14 mars 2013

Ending in progress...

Un jour lors de pérégrinations sur Internet, je suis tombé sur cette phrase : "je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que je dis".
Ainsi je suis le "père" d'une doctrine que je ne cautionne qu'à moitié. Non pas que j'aie que ça à faire, mais pas ma faute si ça vient tout seul xD.

La doctrine en question se nomme "post progressisme". Au départ je voulais l'appeler "neo progressisme" mais on m'a dit que ça faisait trop penser à "neo nazi", donc je l'ai appelée "post progressisme", ce qui n'a aucun sens mais une chose ne doit pas forcément avoir de sens pour être vendeuse, ça serait même plutôt le contraire...

Bref le principe de cette doctrine part du constat très simple que le monde subit une suite de cycle qui se succèdent, le suivant prenant place après l'effondrement du précédent.
Par conséquent, la fin d'un cycle ne s'opère que lorsque celui-ci a totalement atteint sa limite, ce qui n'arrive en général que lorsqu'on a épuisé toutes ses possibilités.
Donc, si un cycle du système ne vous plait pas, la meilleure chose à faire n'est pas d'essayer de le renverser, mais plutôt de précipiter son auto-effondrement en l'utilisant de manière intensive.

Un exemple concret :
Nous sommes conscient que le pétrole est une énergie qui atteindra ses limites bientôt. Pourtant il semble malheureusement évident que les solutions alternatives ne verront le jour qu'une fois les possibilités du pétrole atteintes ou presque atteintes.
La solution raisonnable consiste à faire prendre conscience à chacun de la situation et à les faire agir en conséquence. Malheureusement cela semble impossible à l'échelle mondiale.
Le post progressisme propose donc à l'inverse d'utiliser un maximum de pétrole afin d'accélérer l'épuisement des réserves et donc la mise en place de solutions alternatives.

On voit d'ores et déjà les dangers du post progressisme, car bien que pas fondamentalement destructive, c'est une doctrine à fort potentiel générateur de chaos ou d'effets secondaires. C'est pourquoi je ne voulais pas l'exposer mais comme il n'y a que des gens raisonnables qui lisent ce blog (comment ? Personne ne lis ce blog ? C'est bien ce que j'ai dit) aucun danger. D'autant qu'elle doit être appliquée à grande échelle pour être effective.

Ce qui est génial avec cette théorie, c'est qu'elle s'oppose à tout acte révolutionnaire, tout en poursuivant les mêmes buts. Quand on y pense, c'est un peu un corollaire de la doctrine des 999 erreurs des shadocks :
"s'il y a 1 chance sur 1000 que ça réussisse, dépêchons-nous de foirer les 999 autres".

Des fois, on peut se demander si ça ne fonctionnerait pas effectivement et même si ça ne serait pas le seul moyen d'apporter le vrai changement au nez et à la barbe de ceux qui conservent jalousement le status-quo.